Invariable |
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gwerz \ɡwɛʁz\ |
gwerz \ɡwɛʁz\ masculin ou féminin (l’usage hésite) — Note : Il est au féminin dans la langue bretonne, mais François-Marie Luzel, le pionnier de leur diffusion en français, le met au masculin en français.
— Quel est donc ce gwerz que vous chantiez, grand’mère? lui dis-je.— (F.-M. Luzel, Hénora Lestrézac, dans la Revue de Bretagne et de Vendée, 1864, volume 15, page 110)
— C’est le gwerz de monsieur saint Vincent, mon bon monsieur; sa chapelle est là-bas près du pont; nous allons y arriver tout à l’heure. C’est un beau gwerz, que je chante chaque fois que je viens par ici. Autrefois, quand j’étais jeune fille, que j’aimais les pardons et la danse, je chantais des sônes et des rismadels. Mais aujourd’hui je les ai oubliés, et je ne chante plus guère que des gwerz pieux et des cantiques.
Il n'en reste pas moins que le vieil imagier et l'auteur de la gwerz ont travaillé d'après les mêmes documents. Quels étaient ces documents, on se saurait le préciser.— (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d'après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Paris : Calmann-Lévy, 1937, page 63)
La gwerz de Louis de Ravallec, qui raconte l'assassinat, par ses camarades jaloux, d'un jeune homme de Langonnet amoureux d'une jeune fille du Faouët, et les faits miraculeux qui précédèrent sa mort, a été recueillie et publiée pour la première fois en 1839 dans le célèbre recueil de La Villemarqué, le Barzaz-Breiz.— (Arts et traditions populaires, Presses universitaires de France, 1967, volume 15, page 100)
La gwerz, ce n’est pas une complainte. C’est comme le blues, il n’y a pas de traduction. Elle est unique, c’est un chant unique au monde.— (Denez Prigent, in Paroles de bretons, volume 2, Blanc et noir Éditions, 2013, page 128)
Mutation | Singulier | Pluriel 1 | Pluriel 2 |
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Non muté | gwerz | gwerzioù | gwerzoù |
Adoucissante | werz | werzioù | werzoù |
Durcissante | kwerz | kwerzioù | kwerzoù |
gwerz \ˈɡwɛrs\ féminin
Gwerz Janedik ar Rouz eo, hervez doare, a ginnig deomp an danevell en he digemmeskañ : an torfedour eo an aotrou Tremblai, hag ar placʼh yaouank, Janedik, a zo skrapet devezh he eured.— (Kloareg ar Veuzid, Dastumerien hol lennegezh pobl, in Al Liamm, no 21, juillet-août 1950, page 38)
Met troioù micher eo, alies, da echuiñ ur werz en un doare aes ha fromus .— (Benead, Ar mercʼhed e lennegezh Vreizh, in Al Liamm, no 7, mars-avril 1948, page 46)
Pep hini a gavas mat e voued, cʼhoarzhadeg a oa etrezomp hag e dibenn pred e kanjomp zoken sonioù ha gwerzioù brezhonek.— (Jarl Priel, An teirgwern Pembroke, Éditions Al Liamm, 1959, page 15)