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Pierre.– Le ciel me pèse sur la tête comme une voûte de prison, et il me semble que je respire dans les rues des quolibets et des hoquets d’ivrognes.— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte III, scène 2)
Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture.— (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Sa voisine avait le hoquet. Ce fut d’abord un hoquet discret, qui se contentait de soulever à coups réguliers sa poitrine, comme si son cœur lui aussi eût sonné midi, mais il éclata bientôt comme un sanglot, et il semblait que la vue du potage éveillât en elle des souvenirs désespérés.— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 185)
« Il faudrait peut-être le faire dégueuler », dit-il. Honoré emporta son garçon dans la cour pour lui mettre un doigt dans la gorge. Le bruit des hoquets, puis de la coulée de délivrance, arriva jusque sur la table.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 142)
M. de Retz se disposa à se faire recevoir au parlement ; il y trouva un hoquet auquel il n'avait pas lieu de s'attendre ; son habit fut contesté par les magistrats.— (Saint-Simon, 264, 38)
Si eux se complaignent de ceux qui se sont entremis des impositions au temps passé ou d'aucuns nos officiers, faites leur sommerement et de plain oster tous houquez, fuites et cavillations.— (Ordonn. des rois, t. II, page 558)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage