Singulier | Pluriel |
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langue d’oc | langues d’oc |
\lɑ̃ɡ d‿ɔk\ |
langue d’oc \lɑ̃ɡ d‿ɔk\ féminin
Mais soit que la langue d’oc fût plus familière à la vieille femme que la langue d’oil, soit qu’elle crût s’exprimer plus mystérieusement dans son dialecte, elle entraîna son interlocuteur à s’en servir aussi pour lui répondre, et Guillaume cessa de les écouter.— (George Sand, Jeanne, 1844)
À la longue, il est devenu spirite, puis occultiste, et, depuis quelque temps, il nage dans l’ésotérisme le plus abondant. Son premier initiateur, un mage chaldéen de la langue d’oc, en profita pour lui soutirer d’assez fortes sommes qui représentaient, ô Seigneur ! combien de soupirs ?— (Léon Bloy, Le Fossoyeur des vivants, dans Sueur de sang, 1893)
MONTPELLIER – Plusieurs femmes du peuple ne parlent pas français, je l’ai vu en demandant mon chemin. Il y a quelques années, un jeune homme bien élevé, de famille noble, me disait qu’ici vers 1789, chez l’intendant, sa bisaïeule et la plupart des autres dames ne savaient parler que la langue d’Oc.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel.— (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
Homme du Midi, il t’a fallu de longues années pour lire le français.— (Sylvain Toulze, La Canta del faidit (chants d'exil), Cahors, 1954)
Ne t’insurge donc pas à la pensée que quelques instants puissent t’être nécessaires pour apprendre à lire la langue d’oc !
On sait que la langue d’oc possède des sons que le français ignore.— (Simin Palay, Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes, Introduction)
C'est en Occitanie que le mouvement cathare connut son plein développement. Cela peut s'expliquer par la déliquescence de l’Église catholique, par une volonté d’indépendance par rapport au pouvoir capétien et aux gens de France qui parlaient la langue d’oïl alors que les gens d’Occitanie employaient la langue d’oc.— (Michel Peyramaure, La Passion cathare, tome 2 : Les Citadelles ardentes, Éditions Robert Laffont, 2012, note en fin de volume)