lantsa \lan.tsa\
Yuling, le tombeau de l’empereur mandchou Qianlong (r.1736-1796) construit entre 1743 et 1752, est tout à fait remarquable, et pour l’instant unique en son genre, en ce que ses voûtes et ses murs sont décorés de représentations bouddhiques et d’inscriptions en tibétain et en écriture lantsa (plus de 30 000 caractères).— (Françoise Wang-Toutain, « Les cercueils du tombeau de l’empereur Qianlong », Arts asiatiques, tome 60, 2005, page79)
La couverture de chaque volume, en bois laqué d’or, porte son titre sculpté en caractères lantsa.— (Jacques Bacot, Le Tibet révolté : Vers Népémakö, la terre promise des Tibétains (1909-1910), Paris : Hachette, 1912, page 107)
Cet alphabet randja ou lantsa, est une variété du Devanagari ; il est surtout usité pour écrire en sanscrit les sentences mystiques, Dhāranis, qui doivent être reproduites sans aucune altération pour conserver leur efficacité ; bien que l’alphabet tibétain ait été adapté à leur reproduction exacte, l’alphabet randja est pourtant préféré dans beaucoup de cas.— (Émile de Schlagintweit, Annales du Musée Guimet, tome 3 « Le bouddhisme au Tibet », Lyon : Imprimerie Pitrat Ainé, 1881, page 51)
lantsa \lan.tsa\ masculin
Le lantsa est systématiquement utilisé dans les architectures religieuses, que ce soit sur les poutres, les architraves ou en frise.— (Isabelle Charleux, Temples et monastères de Mongolie-Intérieure, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006, page 208)
La plus répandue est le lantsa ou ranja (lan cha ou rañca).— (Jacques Bacot, Grammaire du tibétain littéraire, Librairie d’Amérique et d’Orient, 1946, page 83)
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