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« Voyez, dit-elle, les prodiges qu’accomplit le paysan dès qu’il devient propriétaire du sol qu’il cultive ; voyez comment il pioche et remue son lopin, quelles récoltes il retire d’une terre très souvent ingrate ! »— (Pierre Kropotkine, Paroles d’un révolté, C. Marpon et E. Flammarion, 1885, L’expropriation, chapitre II)
Lorsqu’un paysan trouve une graine nouvelle, il l’essaie d’abord sur un petit lopin ; si elle prend, il peut se permettre de la semer sur tous ses champs.— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 74)
Pourtant, un an après, la Française Cécile Fakhoury a ouvert à Abidjan une galerie de 600 mètres carrés sur un lopin de terre planté d’un magnifique ficus, en plein quartier résidentiel de Cocody.— (Roxana Azimi, Arts visuels : la belle endormie ivoirienne se réveille, Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2018)
on lui envoyait tous les ans les 416 livres, son lopin de cadet.— (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1841, Première partie/Livre premier)
Portion de quelque chose.
En quittant ces fougueux gentilshommes, Du Poirier alla d’un pas pressé chercher, au fond d’une rue étroite, un petit prêtre que le sous-préfet croyait son espion dans la bonne compagnie et qui, comme tel, accrochait un assez bon lopin des fonds secrets.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
(Métallurgie) Nom d'une enveloppe de tôle ou de vieux fer mince, renfermant de petits bouts de fer ou grains; on met cette enveloppe au feu et on la forge pour n'en faire qu'un tout.
Le fer est le même que celui qui sert à forger les fers des solipèdes ; Les barres sont divisées en lopins d’une grandeur telle que chacun puisse servir à faire deux fers de bœufs ; L’ouvrier prend alors ce lopin avec les tenailles, une fois qu’il l’a débarrassé de la crasse et des battitures qui le recouvrent, il le place sur l’enclume.— (Pierre Delbeuf, 1868, École impériale vétérinaire de Toulouse, Ferrure du bœuf, pages 15–16)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage