Singulier | Pluriel |
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métairie | métairies |
\me.tɛ.ʁi\ |
métairie \me.tɛ.ʁi\ féminin
La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares).— (Isabelle Aristide, La Fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
Et grand-père se mit à raconter d’une gaieté un peu fausse comment il avait été placé au lendemain de ses dix ans dans une métairie d’un hameau voisin de la Sabotterie ; « l’Ânerie ».— (Norbert Adam, Alfred Maizières, L’Harmattan, 2008)
En réalité, dès l’Ancien Régime, le terme de « métairie » désignait dans l’Ouest une exploitation importante, menée par un « laboureur » pourvu d’un notable capital d’exploitation, et notamment d’un ou plusieurs attelages par opposition au « bordage », de beaucoup plus petite dimension, exploité par un bordager ou closier, sensiblement plus démuni de cheptel vif ou mort. Que la métairie fût exploitée en faire-valoir direct, en fermage, ou, très rarement, à mi-fruits, peu importait : le vocabulaire local ne variait pas. Inversement, un bordage donné en bail à mi-fruits n’était jamais qualifié de métairie.— (François Goguel, « Bois (Paul) – Paysans de l’Ouest. Des structures économiques et sociales aux options politiques depuis l’époque révolutionnaire dans la Sarthe », dans Revue française de science politique, no 4, 1961, vol. 11, page 983-987 )
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