Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
obreptice | obreptices |
\ɔ.bʁɛp.tis\ |
obreptice \ɔ.bʁɛp.tis\ masculin et féminin identiques
Pour qu'une dispense soit valide, il ne suffit pas qu'elle ait été accordée par celui qui a le pouvoir de dispenser : elle peut être nulle comme obreptice ou comme subreptice. La dispense obreptice est celle qu'on a obtenue sur un faux exposé, soit par rapport au fait, qu'on n'a pas représenté d'une manière conforme à la vérité; soit par rapport aux raisons, qu'on a faussement alléguées. La dispense est subreptice, lorsqu'on tait dans la supplique ce qui, suivant le style de la cour romaine, doit être exprimé sous peine de nullité. Pour que la dispense soit nulle comme subreptice ou comme obreptice, il est nécessaire que la réticence ou le faux exposé soit la cause finale et déterminante de la dispense.— (Thomas-Marie-Joseph Gousset, « Traité du sacrement de mariage », dans Théologie morale à l'usage des curés et des confesseurs, tome 2, Paris : chez Jacques Lecoffre & Cie et chez Waille, 1846, p. 580)
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