Singulier | Pluriel |
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orangerie | orangeries |
\ɔ.ʁɑ̃ʒ.ʁi\ |
orangerie \ɔ.ʁɑ̃ʒ.ʁi\ féminin
Le goût des personnes aisées pour les plantes exotiques, dont la culture exige l’orangerie ou les serres, est en progrès en France ; de là la grande extension qu'a prise depuis peu d'années le commerce de ces plantes.— (Bailly de Merlieux, Maison rustique du 19e siècle: encyclopédie d'agriculture pratique, 1844, page 358)
Quelques auteurs désignent l’orangerie sous le nom de serre froide, parce qu'en effet elle convient à une foule de végétaux autres que ceux de la famille des orangers. . L’orangerie est un local exclusivement réservé à la conservation, pendant l'hiver, des plantes, quel lesquelles soient, dont la végétation est dans cette saison totalement interrompue, et qui, pour cette raison, peuvent se passer de lumière.— (Victor Frédéric Alexandre Ysabeau & Alexandre Bixio, Maison rustique du XIXe siècle, volume 5 : Horticulture, 3e éd., Paris, 1849, page 40)
Ils entrèrent dans le salon de thé aux dimensions d'orangerie pour y boire un grog.— (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 138)
En France, bien que l'on ne puisse pas encore véritablement parler d’orangerie, les premiers « porches à remettre les orangers » sont prévus sous les terrasses du château de Meudon lorsque le cardinal de Lorraine, Charles de Guise, commande de nouveaux jardins en 1522.— (Yves-Marie Allain, De l'orangerie au palais de cristal, une histoire des serres, Éditions Quae, 2010)
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