Singulier | Pluriel |
---|---|
orée | orées |
\ɔ.ʁe\ |
orée \ɔ.ʁe\ féminin
Simple et rustique, elle est située, ma chaumière, comme une habitation de garde, à l’orée d’un joli bois de hêtres, .— (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
2 000 panneaux d’information vont être disposés à l’orée de plusieurs forêts domaniales.— (Pascale Santi, Pour une cartographie des tiques, Le Monde le 23 mai 2017)
Disaster Duwault jeta alors un regard noir en direction d’un groupe de femmes qui fumaient sur le pas de leur cahute, à l’orée d’un bosquet de pins maritimes. Des chapelets de pièces d’argent ornaient leurs fronts et des turbans colorés retenaient leur chevelure sombre. Il cracha sur le sol.— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
On cueillait depuis une quinzaine de jours, au long des routes vicinales, aux orées des « longs champs », autour des villages, sur des lieues et des lieues de terroir, par toutes les vallées.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
Le nom de famille français est bien, conformément à la formule exprimée par D. Kremer, la « forme définitive de ce qui était à l'origine un nom second » ou surnom accolé au nom de baptême, apparu à l’orée du second millénaire.— (Marianne Mulon, Typologie des noms de famille français, dans le Dictionnaire historique des noms de famille romans, Tübingen : Max Niemeyer Verlag, 1990, p.93)
Le bébé enfin montra sa tête noire écartelant ses chairs à l’orée de sa venue.— (Lettre d’un père citée par Joël Clerget, « Bébé d’amour », dans Spirale, no 28 « La grande aventure de monsieur bébé », Érès, Toulouse, 2003/4, pages 49 à 64)