ourler \uʁ.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ourler des mouchoirs, des serviettes, des rideaux.
Ses journées se passaient à ourler du linge, à le marquer.— (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 34.)
À côté d’elles et les regardant travailler, il y avait une grosse oie blanche. C’était une bête tranquille, qui aimait la conversation et les plaisirs raisonnables. Elle se faisait expliquer à quoi sert d’ourler les torchons et comment s'y prendre.— (Marcel Aymé, Les Contes du chat perché, « Le Paon », 1937)
Mer lugubre et sans fond, tes abîmes discrets— (Théo Hannon, Mer des Morts, « Au clair de la dune », 1909 → lire en ligne)
Gardent également d’innombrables secrets.
Suaire que l’écume ourle de sa dentelle !
Rien ne resplendit plus, après minuit, que cinq ou six débits mal fréquentés dont l’éclairage ourle le trottoir d’un morne flamboiement.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Enfin, une formation forestière, la pinède sud-atlantique, qui existait à l’état naturel entre la forêt appalachienne et la laurisylve , a été largement étendue, à la suite des défrichements du Vieux Sud, dans la région de collines sableuses ourlant le sud des Appalaches (d’où le nom de Pine Hills).— (Paul Claval, Bernard Dussart, Henri Friedel, L’écologie, l’encyclopédie Larousse, janvier 1976)
Il gèle à pierre fendre et les bouclettes de Nadienka, qui marche pendue à mon bras, se couvrent de givre argenté sur ses tempes, tandis qu’un fin duvet ourle sa lèvre supérieure.— (Anton Tchekhov, Histoire de rire, traduction d’Anne Coldefy-Faucard, Librio 698, E.J.L., 2004)
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