Invariable |
---|
parvis \paʁ.vi\ |
parvis \paʁ.vi\ masculin
Il les vit monter dans un fiacre qui les attendait devant le parvis Notre-Dame.— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
Avant la guerre, on avait déjà commencé à construire le nouvel Hôtel-Dieu, mais les bâtiments de l’ancien hôpital attristaient encore le parvis de Notre-Dame.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 3.)
II lut un vieux journal de modes, sortit, fuma un cigare, remonta trois rues, songea qu'il était temps et se dirigea lestement vers le parvis Notre-Dame.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
(...) les membres du Bureau accompagnent S. A. le Bey jusqu’au parvis de l’Hôtel de Ville, tandis que M. le Président de la République demeure quelques instants dans la Salle des Prévôts avec les Membres de la Municipalité.— (Conseil municipal de Paris, Réception de Son Altesse le Bey de Tunis à l’Hôtel de ville de Paris le 13 juillet 1904. Imprimerie nationale, 1905, page 32.)
On peut en dire autant de la Piazzetta de Venise, parvis du palais des Doges, dont les bornes son indiquées par le campanile et les colonnes.— (Pierre Lavedan, Histoire de l’urbanisme, 2e éd. , tome 2 (Renaissance et temps modernes). Éd. H. Laurens, 1959, p. 123.)
L’énorme publicité qu’elle a organisée autour de Pollock est concrétisée par l’impressionnante photo reproduite à des milliers d’exemplaires et qu’on peut voir dominant le parvis Beaubourg.— (Georges Charensol, chronique « Les beaux-arts » (partie « Deux Américains à Paris »). Revue des deux Mondes, mai 1982, p. 436.)
(...) lorsque la pergola devient une figure à l’échelle d’un bàtiment public, comme la pergola en lamellé-collé du parvis du lycée international de Sophia-Antipolis, dont les dimensions gigantesques excluent toute végétation à son échelle.— (Gérard Monnier, Histoire critique de l’architecture en France : 1918-1950. Éd. Ph. Sers, coll. « Histoire des arts », 1990, p. 197.)
Tout d’abord quelques gargotes dans les rues alentour qui servent du thé ou des omelettes, puis les lumières de la gare et des régiments de pauvres couchés côte à côte sur l’asphalte de son parvis de plusieurs hectares.— (Marc Boulet, Dans la peau d’un intouchable. Éd. du Seuil, 1994, p. 102.)
Le très poétique Jarry cycliste, sculpté par Zadkme, a passe quelques années dans la verdure, devant la porte Beucheresse à Laval, avant de rejoindre le parvis de la médiathèque, derrière la mairie.— (François Pédron, Alfred Jarry et sa bande : le cycliste de Montmartre. Éd. de la Belle Gabrielle, coll. « La légende de Montmartre racontée par », 2007, p. 26.)
Le parvis des prêtres, celui qui était réservé aux prêtres.
Les sacrés parvis.
→ Modifier la liste d’anagrammes