Singulier | Pluriel |
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pesanteur | pesanteurs |
\pə.zɑ̃.tœʁ\ |
pesanteur \pə.zɑ̃.tœʁ\ féminin
Grégoire affirme que le Créateur de l'univers a créé le monde sensible comme situé entre deux termes extrêmes contraires l'un à l'autre, je veux dire entre la pesanteur et l’impondérabilité, qui s'opposent absolument l'un à l'autre.— (Jean Scot Érigène, De la division de la nature, page 119, Presses universitaires de France, 1995)
Le baromètre fait connaître la pesanteur de l’air.
Et partant lors qu'on tend le piege, faut sçauoir ou presumer la pesanteur de la beste, à laquelle on tend & auoir d'auantage obserué, si elle est grande ou petite pour jugër de sa pesanteur, laquelle ne peut marcher sur le piege que d'vn pied à la fois. Et partãt c'est la moitié presque de la pesanteur de la beste.— (Nouvelle Invention de Chasse pour prendre et oster les loups de la France, par Lovis Grvav, Paris : chez Pierre Chevalier, 1613, livre 2, p. 26)
Il fit lever ses trois filles et ses quatre fils, sans nous introduire dans sa maison, et ceux-ci nous apportèrent dans de vieux pots de terre, un peu de lait de chèvre, avec du pain de maïs d'une pesanteur spécifique effrayante.— (Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie pendant l'année 1841, 1843)
Avoir une grande pesanteur de tête.
Une pesanteur d’estomac.
Il sent une grande pesanteur dans le bras.
Il sent de la pesanteur par tout le corps, par tous les membres.
Cet homme, que j’ai vu si agile, est aujourd’hui d’une incroyable pesanteur.
La pesanteur de sa marche.
Ce cheval a trop de pesanteur pour être employé comme cheval de selle.
Avoir une grande pesanteur d’esprit, de la pesanteur dans l’esprit.
La pesanteur de son esprit l’empêche de saisir promptement ce qu’on lui dit.
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