philosopher

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Étymologie

Du latin philosophari.

Verbe

philosopher \fi.lɔ.zɔ.fe\ intransitif, parfois transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Traiter des matières de philosophie ou discourir sur les questions de philosophie.
    • La manière de philosopher des péripatéticiens, des stoïciens.
    • Socrate n’aimait à philosopher que sur les mœurs.
    • Philosopher, dit-on, c'est apprendre à mourir; ce vieil adage résume à peu près ma pensée. — (Raphaël Arteau McNeil, La perte et l'héritage, Boréal, Montréal, 2018, page 153)
  2. Pratiquer la philosophie, réfléchir en philosophe.
    • souvenons-nous du fameux « Philosopher, c'est apprendre à mourir » de Cicéron. — (Michel Onfray, Anima, Albin Michel, 2023, page 137)
  3. Raisonner, discourir sur diverses matières de morale ou de physique.
    • Sans philosopher hors de propos, , femmes et enfants se livraient aux délices qu'engendre la vie intérieure quand les sentiments n'y sont pas gênés, quand l'affection et la franchise animent les discours, les regards et les jeux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
  4. (Par hyperbole) Raisonner, discourir sur diverses matières, en général.
    • Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire , je restai allongé sur ma couchette, philosophant sur le manque de confort de ma présente situation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Non, au vrai, si le terme n’était pas un peu abusif pour des amateurs, ils philosophaient. — (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)
  5. (Péjoratif) Raisonner trop subtilement, argumenter, disputer en pure perte.
    • Mais le temps n’est pas à philosopher ; il nous faut éclairer le lecteur, que l’on gruge assez souvent pour lui fournir, en compensation, un conseil utile ; quel prix devez-vous mettre à votre parlementaire ? — (Boris Vian, Le prix d’un parlementaire, 1953)
    • Il ne faut pas tant philosopher, il faut agir. - À force de philosopher, on s’éloigne de la vérité. - Il perd son temps à philosopher.
  6. (Transitif) Traiter de façon philosophique.
    • Donc, aujourd’hui, après le départ de ce pendard (il désignait Manfred), je songeais tout doucement à une foule de choses, et déjà j’échafaudais dans ma tête quelque chapitre bien et dûment philosophé à ajouter au livre de Pantagruel, lorsque… mais que diable sentent donc les casseroles de dame Julie ? — (Michel Zévaco, Triboulet, Fayard, 1956)

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « philosopher  »
  • France (Lyon) : écouter « philosopher  »
  • Vosges (France) : écouter « philosopher  »
  • Somain (France) : écouter « philosopher  »

Voir aussi

Références

Étymologie

Du latin philosophus avec le suffixe -er.

Nom commun

Singulier Pluriel
philosopher
\fɪ.ˈlɑs.ə.fɚ\
ou \fɪ.ˈlɒs.ə.fə\
philosophers
\fɪ.ˈlɑs.ə.fɚz\
ou \fɪ.ˈlɒs.ə.fəz\

philosopher \fɪ.ˈlɑs.ə.fɚ\ (États-Unis), \fɪ.ˈlɒs.ə.fə\ (Royaume-Uni)

  1. Philosophe.

Dérivés

Apparentés étymologiques

Prononciation

  • Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « philosopher  »