planquer \plɑ̃.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se planquer)
Sous le comptoir, j’ai récupéré mon calibre, là où la mère Bouche me l’avait planqué, puis on a ripé.— (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 17)
Comme ils doivent jouer chero, plutôt qu’d’ouvrir, ils préfèreront planquer leurs dés et s’débiner.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Le fric était planqué au-dessus du bar, je l’ai trouvé tout de suite.— (Lolita Pille, Bubble gum, Bernard Grasset, Paris, 2004, ISBN 2-246-64411-9, chapitre III, page 43)
Il a planqué son fric en Suisse.
Pourtant rompus à ce genre d’obligation hélas souvent indispensable, les deux policiers qui planquent dans une camionnette banalisée de la police — un « sous-marin », comme on dit dans leur jargon — trouvent le temps long.— (Jean-Louis Debré, Quand les brochets font courir les carpes, 2002, chapitre 18)
— Andy, ça n’est pas très cool de se planquer comme ça derrière les gens quand ils sont en train de couler un bronze.— (Stephen King, La Tour Sombre, tome 5 : Les Loups de la Calla, traduit de l’américain par Marie de Prémonville, Paris : le Grand livre du mois, 2005, chapitre 6, § 2)
Derrière les accents rugueux il y a de la générosité qui se planque.— (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 44)