pochetronner \pɔʃ.tʁɔ.ne\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se pochetronner)
Pour fêter l’installation, Octave acheta des saucisses et du schnaps. La Teutonne se pochetronna jusqu'à une heure avancée de la nuit.— (Dominique Cozette, Mal de mère, Éditions Balland, 1991, chap. 49)
Depuis plusieurs mois, Didier pochetronnait toutes les nuits. J’en avais ma claque. Il cachait des bouteilles de whisky dans la rue, au-dessus des portes, dans les couloirs des immeubles, sous les voitures, pour réapprovisionner sa flasque et se cuiter à moindres frais.— (Bruno Guiblet, L'ignoble cosmonaute, Paris : Nil éditions, 1998)
Ils font griller le poisson des pêcheurs du village avec du riz de coco, se pochetronnant au ti punch sous les nuages blancs.— (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 273.)
Et encore une fois, si elle pochetronnait seule, pourquoi s'en cacher ?— (Jonathan Kellerman, Un maniaque dans la ville, traduit de l'anglais (États-Unis) par Frédéric Grellier, Éditions du Seuil, 2015, chap. 5)
Cette légèreté bienvenue tient au personnage de Rosie (). Une vieille dame indigne qui pochetronne et toraille. Désinhibée, elle n’a pas sa langue dans sa poche, fait la folle, peut être blessante à l’égard de ses enfants.— (« Soleure attise le feu du cinéma suisse », le vendredi 25 janvier 2013, sur le site du journal helvète Le Temps (www.letemps.ch))