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Brigitte, rappellant Frédéric.— (August von Kotzebue, LE FILS NATUREL, 1820, page 100)
Eh là là… écoutez… prr… le voilà bien loin. Je voulais lui dire d’aller chez M. le pasteur. Ah ! pour celui-là, il lui aurait bien donné quelque chose… il ne renvoya jamais le pauvre à vuide, lui.
Mais devine : combien y a-t-il, à vue de pays, de noms là dedans ?— (Andréa de Nerciat, Les Aphrodites (1793), Briard (Poulet-Malassis), 1864, page 54)
La Durut. — Que sais-je ? quatre cents…
La Comtesse. — Prr ! Passe au mille et va…
La Durut. — Eh bien ! mille et quelques ?
Il ne s’agit pas de tort ou de raison : il s’agit de force. Et quand ce matin je vous donnais un bon conseil… prr…, tout de suite en furie. J’avais du bon sens pour moi et pour vous ; mais, en pareil cas, que fait-on ? Ouvrez au moins, et donnez-moi ma clef.— (Alessandro Manzoni, Les Fiancés, Garnier, 1877, page 26)
Le cœur de Marie battit si fort, qu’elle crut qu’il allait s’échapper de sa poitrine, et qu’alors elle mourrait ; mais il lui sembla que son sang se figeait dans ses veines, et, à demi évanouie, elle chancela en reculant. Et alors Klirr, klirr, prr !… La vitre de l’armoire tomba brisée en morceaux sous la pression de son coude.— (Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Contes mystérieux (Hoffmann), G. Barba, 1872, page 61)
Prr ! paff !… Marie tomba d’une hauteur immense ; ce fut une secousse. Mais aussitôt elle ouvrit les yeux ; elle était couchée dans son lit.— (Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Casse-Noisette et le Roi des souris, G. Barba, 1872, page 70)
Elle croit bonnement que je l'épouserai, mais prrr.— (Jacques-Philippe d'Orneval, Alain-René Lesage, Jacques Autreau, les Amours de Nanterre, Foire Saint-Laurent, 1718)
– Au revoir, Beauchet, je te réserve le plus beau palais de Moscou ! Au revoir, bonne chance ! … L’as-tu vu, l’Empereur ?… prr !… – Si on me fait gouverneur aux Indes, Gérard, je te fais ministre du Cachemire, c’est arrêté !… Vive l’Empereur ! Vive l’Empereur !…— (Léon Tolstoï, Guerre et Paix, Hachette, traduction de Paskévitch, 1901, page 221)
Gilbert, un peu débraillé, fait sa sieste de poussah. Je le regarde tel qu’il est assoupi : Frrrrr-prrrrr…— (Bayon, Le lycéen, 1987, page 184)
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