recoin

(Siècle à préciser) Mot composé de re- et coin → voir racoin.

recoin \ʁə.kwɛ̃\ masculin

1. Coin plus caché, moins en vue.
   • Parvenus sur la rive Nord, nous fouillions de nos jumelles tous les recoins de la côte. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
   • Ces hommes se sont juré d’instituer dans ce recoin de l’univers une terre qui fasse honte aux dieux. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 239-240)
   • Mais il était tranquille, elle ne découvrirait pas sa cachette. Elle n’était jamais venue fouiller dans ce recoin où elle n’avait rien à faire. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
   • , Beau Geste se leva et, , se mit à tonner :
     “Aubergiste, à boire ou je tue le chien ! Donne à mes hussards ton meilleur vin de Moselle et descends pour nous dans la cave. Tu devrais trouver dans un recoin poussiéreux deux belles bouteilles de chambertin qui ne sont pas loin d'avoir mon âge. — (Olivier Barde-Cabuçon, Les Adieux à l'Empire, Actes Sud, 2017, chapitre 2)
2. (Sens figuré) (Familier) …
   • Les recoins du cœur, de la conscience : les replis du cœur, de la conscience, ce qu’il y a de plus caché dans le cœur, dans la conscience.

• tous les coins et recoins

• France (Nancy) : écouter « recoin  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (recoin), mais l’article a pu être modifié depuis.