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rosière | rosières |
\ʁo.zjɛʁ\ |
rosière \ʁo.zjɛʁ\ féminin (pour un homme, on dit : rosier)
Mlle Jeanne se levait, s’arrangeait un peu les cheveux, suivait la placeuse dans le bureau d’où elle revenait quelques minutes après, une grimace de dédain aux lèvres. On n’avait pas trouvé ses certificats suffisants… Qu’est-ce qu’il leur fallait ?… Le prix Montyon alors ?… Un diplôme de rosière ?— (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900, page 349)
Te dirai-je qu’il fut un temps où, par chez nous, on ne récompensait plus la rosière, mais la fillette la mieux engrossée de l’année ! Il fallut y renoncer devant les abus de tous ordres où nos gens qui sont forts au gain ne manquaient pas de se laisser entraîner.— (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
Ainsi, même le musicien qui recevait un cachet pour sa participation au bal de la rosière de Trifouilly les Oies, cotisait à la CARBALAS avec son employeur d’un jour.— (Gilbert Grégoire, Notre cher cinéma, L’Harmattan, 2008)
La France des rosières, des reines de beauté, a le cœur qui flanche.— (« La Dame au chapeau perd des troupes », LeParisien.fr, 28 avril 2010)
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rosière \ʁo.zjɛʁ\ féminin
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rosière \ʁo.zjɛʁ\ féminin
Mais ne le pouvant pas tenir caché davantage, elle lui prit un coffret fait de joncs & l'enduisit de bitume & de poix : puis elle y mit l’enfant & le posa en une rosière sur la rive du fleuve.— (P. et J. Blaeu, La Bible, 1687)
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