répugner \ʁe.py.ɲe\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
…et aidez-moi à enfoncer cette porte de sortie pratiquée dans la grande muraille du château ; que ceux d’entre vous qui répugneraient à ce service garnissent le sommet de la barbacane.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Cela répugne, il y a dans cette démonstration quelque chose qui répugne.
La vérité était que, malgré eux, et bien que cette exécution leur parût juste, les Comanches répugnaient à torturer une femme sans défense, déjà âgée.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune.— (Émile Zola, La Curée, 1871)
Mon père, très bon travailleur, avait l’art de se faire prendre en grippe : il montrait trop que la bêtise et la vulgarité lui répugnaient.— (Neel Doff, Jours de famine et de détresse dans la bibliothèque Wikisource , chap. « Premier exode », Éditions de la Toison d’or, Paris, 1943 (1re éd. 1911), page 20)
Cet homme, cette femme me répugne. — Cette proposition me répugne. — (Impersonnellement) (Impersonnel) Il me répugne de vous entretenir d’un pareil sujet.