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(Date à préciser) → voir sapin. Sapine, « planche, solive de sapin », « baquet en bois de sapin » est sans doute une substantivation de l'adjectif, attesté, sapin(e) « de sapin », employé par métonymie, de l'ancien français *sap employé couramment pour « sapin » (abies balsamea). sap(p)inus désignait un arbre résineux, sappium chez Pline, tiré de *sap(p)us.
On peut aussi employer pour descendre la pierre sur le tas les appareils mis en usage pour l’élever, et qui consistent en une chèvre ordinaire, ou en une espèce de grue, appelée sapine, formée d’un grand arbre en sapin tournant sur pivot .— (Joseph Claudel, Formules, tables et renseignements usuels: aide-mémoire des ingénieurs, des architectes etc., Dunod, Paris, 1864, page 952)
(Marine)(Vieilli)Bateau à fond plat utilisé sur les rivières et les eaux peu profondes.
Les bateaux qui fréquentent la Garonne sont à fond plat et de trois types : la gabare, qui porte de 16 à 40 tonnes ; le coutrillon, 30 à 70 tonnes ; la sapine, 90 à 180 tonnes.— (Guide officiel de la navigation intérieure, 3e édition, Baudry et Cie, Paris, 1888, page 208)
Nous nous faufilâmes à notre tour sous une arche, derrière une grande sapine du Midi couverte de tonneaux et lourdement enfoncée.— (Bruno Poissonnier, Les Aventures extraordinaires de Gaye-Bordas, De Borée, Sayat, 2014, page 310)
Il laissait glisser lentement la sapine au fil de l’eau, attentif au moindre friselis des flots annonciateur d’un remous qui pouvait cacher une roche haute.— (Alain Grousset, Le Pirate de la Loire, Flammarion jeunesse, Paris, 2017)
Une armée de vieux moustachus, les mains brunies par le tanin, transvasaient des liquides mystérieux et lavaient au chiendent les pressoirs et les sapines.— (Henri Vincenot, La Pie saoule, Paris, Denoël, 1956, page 40)
Il y eut un silence ; on n’entendit que le sang qui dégoulinait dans les sapines ; c’est alors que le Vieux cligna de l’œil — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 89)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
→ voir sapin Sapine « planche, solive de sapin », « baquet en bois de sapin » est sans doute une substantivation de l'adjectif, attesté, sapin(e) « de sapin », employé par métonymie, de l'ancien français *sap employé couramment pour « sapin » (abies balsamea). sap(p)inus désignait un arbre résineux, sappium chez Pline, tiré de *sap(p)us.