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Du latin sappīnus (« sorte de sapin »), issu du croisement du gaulois *sappos (« sapin ») (cf. ancien français sap, breton sap, cornique sab), et du latin pinus (« pin »).
Quelle magnifique créature, que le sapin, et comme il est bien, ici, dans son cadre ! Comme il se sent dans son pays ! Autant il paraît bête et dépaysé en plaine, autant dans la montagne il dresse, superbe et dominateur, sa haute taille parmi les rochers qu’il pétrit de ses racines puissantes.— (Albert Robida, "Les Vieilles villes de Suisse" (1879).)
Le Sapin (Abies pectinata) se rencontre aussi en Normandie ; sa spontanéité paraît certaine.— (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 86)
Aux environs du Pic de Bugarach, contrée déjà un peu plus sèche, , le Sapin est par contre très rare et n’apparaît qu’en pieds isolés.— (Josias Braun-Blanquet et J. Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine, Montpellier, communication no 61, 1937)
La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. . L’hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d’angoisse.— (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.130)
Le sapin est un bois blanc souvent utilisé en menuiserie et dans la fabrication du papier.
Dans l’excavation, , on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis, , les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Un camion de transport, un grumier, chargé de billes de sapins et dérobé par l’auteur du larcin, avait été placé sur la place, devant le monument pour masquer ce dernier.— (Pierre Pellegrini, Monumental, Librinova, 2017)
Pour ne pas étrangler sa compagne, cherche d’instinct quelque chose à détruire, brise les glaces et d’un coup de pied défonce le devant du sapin. Cris du cocher, arrêt du véhicule, scandale, rassemblement.— (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
N'importe !... monte et conduis-moi au cercle. J'en ai long à te conter. Après je te laisserai le sapin et tu iras où tu voudras.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 212)
— Le décret, reprit Loyer, paraîtra demain à l’Officiel. J’ai accompagné moi-même dans un sapin l’attaché de cabinet qui le portait à la composition. C’était plus sûr. Du temps de Grévy, qui pourtant n’était pas une bête, on interceptait les décrets dans le trajet de l’Élysée au quai Voltaire.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 346)
Elle vivait chichement dans neuf mètres carrés Un meublé cafardeux dans un quartier paumé, Lui, il avait vingt ans et faisait son sapin Dans la plate Sologne, près de Romorantin.— (Jean-Claude Rémy, « Près de Romorantin », dans l'album Les corniauds, Éditions Adèle, 1977)
Et son cousin, c'est pas un con, puisqu'il est facteur dans le civil et qu'il a fait son sapin dans la colo avec de vrais durs qui n'entamaient jamais une belote sans avoir à portée de main leur carton de douze bières chacun.— (Jean Failler, Le petit Quimpérois s'en va en guerre, tome 2 : Années 60-62 - Algérie, Palémon Éditions, 2023, chap. 3)
Je suis venue dans votre belle maison pour profiter de vous, des petits tout excités qui gambadent et virevoltent comme des tourbillons de vie autour du lourd sapin que vous avez décoré de guirlandes, de boules de chocolat faites maison, de bonshommes en pain d'épice, illuminé de vraies bougies.— (Dominique Lecomte, La Maison du mort, Librairie Arthème Fayard, 2010, prologue)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage