se faire prier \sə fɛʁ pʁi.je\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Quelque peu disposé que vous parussiez à accepter la place d’académicien, il a cru vraisemblablement entrevoir dans vos yeux une envie d'y être forcé, et s'est persuadé qu'au moment que vous seriez élu vous ne vous feriez plus prier pour occuper une place qu'on ne pourrait plus vous soupçonner d'avoir recherchée : il s'est trompé et vous l'avez refusée.— (« Lettre XXV de Boileau à M. de Lamoignon, Auteuil, le 7 juillet 1703 », dans les Œuvres complètes de Boileau, tome 4, Paris : chez Philippe, 1837, page 108)
Claude attendait aussi une disponibilité accrue du sénat qui souffrait d’un absentéisme dont nos modernes parlements n’ont pas l’exclusivité. Il est vrai que les autorisations d’absence étaient délivrées par l’assemblée elle-même, laquelle ne se faisait peut-être pas beaucoup prier.— (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 278)
Quelques mois plus tard, on lui avait conseillé de prendre sa retraite puisqu'il était persona non grata et comme il avait réussi à faire tomber les ripous, il ne s'était pas fait prier.— (Patrick Florès, Dernier tango à Kaboul, Mon Petit Éditeur, 2014, page 197)