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(1694)Martel est une ancienne forme de marteau, d’où le sens métaphorique de recevoir des coups de marteau dans la tête[1]. L’expression signifie à l’origine « être jaloux ».
Le Dictionnaire de l’Académie française (1765, Tome second, page 70) indique « inquiétude née du soupçon qu’on prend de la fidélité de celui ou celle qu’on aime. »
Le Dictionnaire comique, satirique, critique, burlesque, libre et proverbial de Philibert Joseph Le Roux (1786, page 139) indique « avoir martel en tête : être jaloux méfiant et inquiet. Cette manière de parler se dit ordinairement d’un mari qui appréhende que sa femme ne lui soit infidèle… ».
Je ne vois point encore, ou je suis une bête, Sur quoi vous avez pu prendre martel en tête. Lucile, à mon avis, vous montre assez d’amour— (Molière, Le Dépit amoureux, 1663, acte premier, scène première ; édition de 1910, texte établi par Charles Louandre)
Ne te mets pas martel en tête, princesse. Il ne s’agit que d’une hypothèse de la police — (Arturo Pérez-Reverte, Le Tableau du maître flamand, 1990, traduit par Jean-Pierre Quijano, J.-C. Lattès, 1993, page 105)
– L’ordre de départ ne doit pas être donné avant une heure. Je serai revenu avant. Ne te mets pas martel en tête à cet égard.— (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 341-342)