se repentir \sə ʁə.pɑ̃.tiʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison)
Repens-toi, ma fille, avoue tes sorcelleries, abandonne ta fausse religion ; embrasse ce saint emblème, et tu pourras encore être heureuse en ce monde et dans l’autre.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Mais j’ai accompli pour de justes causes des actes injustes, et de cela je me repens.— (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée »)
Je rappelle qu’« il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir ». (Évangile selon Luc.)— (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 33)
Hercule a la fougue d’Achille, mais bien plus de bonté. S'il a méfait, il se repent, répare.— (Jules Michelet, Bible de l'Humanité, Calmann-lévy, 1876, page 223)
Je me repentis fort, ainsi que vous devez penser, d’avoir épousé cette pastoure…— (Octave Mirbeau, Le Colporteur, 1886)
Venez à la messe, ne manquez pas mon prône surtout, j’ai quelque chose de très sérieux, de très intéressant, de très grave à vous apprendre ; venez, vous verrez que vous ne vous en repentirez pas.— (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
– Vous devez reconnaître votre privilège blanc ! Par la simple couleur de votre peau, vous participez au racisme systémique. Repentez-vous, devenez un allié des minorités !— (Mathieu Bock-Côté, « La tentation raciste de Jeunesse, J’écoute », Le journal de Montréal, 12 novembre 2020)
→ Modifier la liste d’anagrammes
se repentir *\Prononciation ?\
Si Arrabiz de venir ne se repentent— (La Chanson de Roland, v. 3011, édition de J. Bédier)
Qui de cuer se repentent et amendent lor vie— (Une loenge de Nostre Dame, ms. 12467 de la BnF, v. 10)