sentiñ

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Voir aussi : sentin

Breton

Étymologie

Dérivé de sent (« obédience »), avec le suffixe -iñ.
Du vieux breton sintim, mentionné en moyen breton sentiff.

Verbe

sentiñ \ˈsɛn.tĩ\ transitif indirect (voir la conjugaison), base verbale sent-

  1. Obéir.
    • « Amañ, gwazed, e rankomp chom, hag amañ e rankomp dercʼhel penn, e-pad un hantereur dʼan nebeutañ, ouzh Canclaux hag ouzh e soudarded. An Aotrou de Kerbalanek en deus her lavaret din, ha ret eo sentiñ. » — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 206)
      « Nous devons rester ici, les gars, et ici nous devons tenir tête, pendant une demi-heure au moins, à Canclaux et à ses soldats. Le Seigneur de Kerbalanec me lʼa dit, et il faut obéir. »
    • « Diskenn diwar da jav ! Buan ! »
      Sentiñ a rankas ober.
      — (Jakez Konan, Ur marc’hadour a Vontroulez, Al Liamm, 1981, page 17)
      « Descends de ta monture ! Vite ! »
      Il dut obéir.
  2. Obéir à quelque chose.
    • Kaset e voe, war ar maez, bandennoù soudarded da lakaat ar veleien da douiñ sentiñ ouzh lezennoù ar Republik, . — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 153)
      On envoya, dans les campagnes, des groupes de soldats pour faire jurer les prêtres dʼobéir aux lois de la République, .
  3. Obéir à quelqu’un.
    •  ; rak un eskob eo pastor e eskopti, ha nʼeo ket dʼur pastor sentiñ ouzh e zeñved, mes dʼan deñved sentiñ ouzh o fastor. — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 17)
       ; car un évêque est le pasteur de son évêché, et ce nʼest pas au pasteur dʼobéir à ses ouailles, mais aux ouailles dʼobéir à leur pasteur.

Antonymes

Dérivés

Références

  1. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 650b