sous-ventrière

(Siècle à préciser) De ventrière, avec le préfixe sous-.

sous-ventrière \su.vɑ̃.tʁi.jɛʁ\ féminin

1. (Hippologie) Courroie attachée par ses deux extrémités aux deux limons d’une charrette et qui passe sous le ventre du cheval.
   • J’en étais lourd, de ces mots, à plus savoir où il fallait mettre l’ardillon de la sous-ventrière. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
   • L'appareil a eu comme un sursaut nerveux. Toute proportion gardée, je pourrais comparer ce mouvement à celui du cheval qui vient de prendre, tout-à-coup, un violent coup d'éperon près de la sous-ventrière. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
2. (Populaire) (Sens figuré) Ceinture.
   • Peu de temps après, Clotilde Leprévost, réputée bréhaigne depuis de longues années, pénétra furtivement dans l’arrière-boutique du pharmacien pour y faire l’emplette d’une ceinture de grossesse. À ce signal, tout ce que Boutenville comptait de corsets, sangles ou autres sous-ventrières, se relâcha d’un seul envol et l’on s’aperçut qu’à des degrés divers l’abdomen pointait en flèche dans la région. — (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
   • Mais la plupart s’installaient carrément sur leur siège, déboutonnaient leurs sous-ventrières pour siroter posément le plein verre de goutte et jaser. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 103)

• manger à s’en faire péter la sous-ventrière

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sous-ventrière), mais l’article a pu être modifié depuis.