Invariable |
---|
tabarnak \ta.baʁ.nak\ |
tabarnak \ta.baʁ.nak\ invariable
J. M. De Boss le disait aussi.— (Pierre Corbeil, La Mort d’Auline Aquin, L’Aurore, Montréal, 1975)
« Tabarnak ! Ce gars-là, c’est un chien sale. Il crotte sur le monde et le monde est content de le torcher. Pas vrai, Smith ?
— Oui, De Boss. »
On a ben des mots pour pas dire « tabarnak »!— (Les Tireux d'Roches, chanson « On a ben des mots »)
Si certains sont réfractaires aux anglicismes, force est de constater que le verbe spoiler est dans toutes les bouches, et décrit une révélation de nature à gâcher le plaisir. Un gros divulgâchis quoi, tabarnak !— (Mathilde Degorce, Spoiler Alert, Hachette Heroes, 2018, page 6)
L’employeur n’achetait pas cette version et parlait plutôt du ton provocant du professeur Tremblay, avec l’usage d’expressions comme « tabarnak, c’est assez, on passe à autre chose ».— (Charles Lecavalier, Un prof aux propos racistes peut enseigner, Le Journal de Montréal, 12 avril 2021)
Je suis en tabarnak contre lui !
Jean est un gros tabarnak de voleur.
→ voir Annexe:Sacres québécois
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
tabarnak | tabarnaks |
\ta.baʁ.nak\ |
tabarnak \ta.baʁ.nak\ masculin et féminin identiques
« Dans un coin tout sale— (Plume Latraverse, « Les Beats d’la Ste-Famille », in Cris et écrits (dits et inédits) : Plume la traverse… l’époque, Les Éditions Rebelles, Verchères, 1983)
d’la ville de Montréal
s’a rue Clark
se trouve la Palo
tenue par un gros
Tabarnak… »
Tu crèveras pas toi aussi, mon tabarnak!— (Jean-Christophe Réhel, La blague du siècle, Del Busso éditeur, 2023, page 145)