Singulier | Pluriel |
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tabernacle | tabernacles |
\ta.bɛʁ.nakl\ |
tabernacle \ta.bɛʁ.nakl\ masculin
Retourne, Israël, dans tes tabernacles.
À la place où était autrefois le tabernacle, c’est-à-dire Dieu, c'est-à-dire la vie, il y avait un crâne dépouillé de sa chair et de ses cheveux, c’est-à-dire la mort, c’est-à-dire le néant.— (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
L’étroite nef était toute sombre, mais un pas rôdait dans le silence là-bas, vers le chœur, car le sacristain préparait pour la nuit la lampe du tabernacle.— (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 116)
Il fit de bien beaux rêves. Il imaginait que des voleurs, ne possédant pas de clefs, voulaient forcer la serrure du tabernacle. Des langues de feu leur brûlaient les doigts, puis, une fois cette vengeance accomplie, leur léchaient le visage et les marquaient pour la vie entière.— (Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 56)
Voyez-vous, monsieur le Curé, vous êtes trop benoît : plus on demande, plus on reçoit. Vous devriez commander une provision de cierges de tout calibre qu’on allumerait devant le tabernacle ou la statue du Saint. Les deniers de l’Église en tireraient bénéfice et ce ne serait pas un mal.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Cette enfant, tabernacle de toutes les grâces, héritière des plus beaux biens de ce monde et candidate aux ineffables richesses de l'autre.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 151)
N’ayant jamais attribué au sexe une valeur sacrée, je n’ai jamais éprouvé le besoin de l’enfermer dans un tabernacle comme le font finalement ceux qui me reprochent de faire tomber tout mystère.— (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
; ce serait donc un progrès que de se dispenser de les établir et de les remplacer par de simples bouches à clef, montées sur des tabernacles de briques qui envelopperaient le robinet.— (Jules Dupuit, Traité théorique et pratique de la conduite et de la distribution des eaux, tome 1, 2e édition, Paris : chez Dunod, 1865, p. 383)
Le raccordement avec le branchement se fait sur la bride du robinet de prise en charge que l'on place sous bouche à clé (de la même façon que les vannes de sectionnement) ; le robinet est souvent installé dans un tabernacle en fonte servant de support au tube allonge.— (André Cauvin & Georges Didier, Distribution d'eau dans les agglomérations, Éditions Eyrolles, 1963, p. 203)
Sur un branchement posé en terre, le robinet est installé dans un tabernacle surmonté de son tube d'allonge et d'une tête de bouche à clé – le tabernacle est un petit ouvrage maçonné ou préfabriqué enterré à une profondeur minimale de mise hors gel.— (Cédric Denis, Nouveau traité de fontainerie - Le transport et la distribution de l'eau : le cas parisien, Éditions Eyrolles, 2012, p. 119)
Invariable |
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tabernacle \Prononciation ?\ |
tabernacle invariable
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