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Singulier | Pluriel |
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tanistrie | tanistries |
\Prononciation ?\ |
tanistrie \Prononciation ?\ féminin
Les Scots du Dál Riata pratiquaient la tanistrie, ce régime successoral déjà aperçu dans l’Irlande du haut Moyen Âge, et qu’on retrouvera plus tard dans le royaume d’Écosse du xe à la fin du xie siècle. Le tanist était en principe choisi au sein de la parenté proche du souverain ou du chef pour lui succéder, de préférence plutôt parmi ses collatéraux (frères, neveux, cousins) que parmi ses descendants directs. Sans doute pour limiter le risque de conflits entre les prétendants, le tanist était en principe choisi du vivant du souverain ou du chef précédent— (Jean-René Trochet, Chapitre VII. L’Écosse des Highlands et des îles (vie-xviiie siècle) dans L’Europe avant l’État, Presses universitaires de Rennes, 2022, pages 185-210, paragraphe 6. → lire en ligne)
Si les Mongols étaient prêts à admettre la tanistrie sanglante quand ils étaient mis devant le fait accompli, les Chinois étaient moins disposés à tolérer ce mode de succession.— (Timothy Brook, traduction Odile Demange, Le Léopard de Kubilai Khan : Une histoire mondiale de la Chine, Payot, 2019)
Parmi les peuples toungouses la succession n’était pas par primogéniture mais par tanistrie, et les frères tout comme les fils du souverain étaient des candidats possibles.— (Alice Crowther, L’apostolat par les livres et la langue mandchoue : lecture d’Aristote et des catéchismes à Pékin au xviiie siècle dans Carnet de recherche, Bibliothèque nationale de France, 12 juin 2020. → lire en ligne)
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