Singulier | Pluriel |
---|---|
théologie | théologies |
\te.ɔ.lɔ.ʒi\ |
théologie \te.ɔ.lɔ.ʒi\ féminin
Comme aucun Théologien Luthérien n'étoit plus zélé pour l'ancienne doctrine que MATHIEU FLACIUS , l'ennemi invétéré de MÉLANCTHON , & de tous les Philippistes, il fut nommé, l'an 1557, Professeur de Théologie à Jene. Les suites de cette nomination furent des plus déplorables : .— (Jean-Laurent Mosheim, Histoire ecclésiastique ancienne et moderne, traduit de l'original latin par Archibald Maclaine, et de l'anglais en français (par un anonyme), Maestricht : chez Jean-Edme Dufour & Philippe Roux, 1776, vol. 4, p.334)
M. Pierre-Nicolas Anot, prêtre, docteur en théologie, chanoine, théologal et grand-pénitencier de Reims, est mort le 21 octobre dernier, âgé de près de 61 ans.— (L'Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, no 964, 5 novembre 1823, p. 397.)
On raconte qu'un professeur de théologie fut, à raison de quelque proposition hétérodoxe, suspendu et mis en prison, où il resta un an.— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
Tout entière construction du XIIIe siècle, la théologie ressemble à une cathédrale gothique : elle en a la grandeur, les vides immenses et le peu de solidité.— (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 161.)
; les gens des hautes classes ont toujours estimé qu'ils avaient moins besoin d'être disciplinés moralement que leurs subordonnés, et c'est pour avoir fait de cette belle découverte la base de leur théologie, que des jésuites ont tant de succès dans la bourgeoisie contemporaine.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.317)
La théologie des mahométans, des Indiens.
Toute théologie morale se divise nécessairement en deux tendances : il y a des casuistes pour dire qu'il faut se contenter des opinions ayant une légère probabilité ; d'autres veulent qu'on adopte toujours l'avis le plus sévère et le plus sûr.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
L'attitude de la théologie chrétienne à l'égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d'avilissement et de misère tel qu'il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Plusieurs pères ont contredit sur ce point la théologie de saint Irénée.
Théologie de Bellarmin.
→ Modifier la liste d’anagrammes