Singulier | Pluriel |
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tierce majeure | tierces majeures |
\tjɛʁs ma.ʒœʁ\ |
tierce majeure \tjɛʁs ma.ʒœʁ\ féminin
Beaucoup d’exécutants ignorants et amis du bruit font un déplorable usage de ce jeu d’octaves. Il en résulte encore une barbarie, moindre, il est vrai, que celle des jeux de mutation de l’orgue qui donnent à chaque note la résonnance simultanée des deux autres notes de l’accord parfait majeur, c’est-à-dire de sa tierce majeure et de sa quinte ; barbarie réelle cependant, puisque, sans parler de l’empâtement harmonique qu’elle produit, elle introduit nécessairement dans l’harmonie le plus affreux désordre par le renversement forcé des accords ; puisque les neuvièmes produisent ainsi des secondes et des septièmes, les secondes des septièmes et des neuvièmes, les quintes des quartes, les quartes des quintes, etc, et que pour rester dans de véritables conditions musicales avec de pareils jeux, il faudrait s’en servir seulement dans des morceaux écrits en contrepoint renversable à l’octave, ce qu’on ne fait pas.— (Hector Berlioz, Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes (1843), Henry Lemoine & Cie, pages 290)
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