Singulier | Pluriel |
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transhumance | transhumances |
\tʁɑ̃.zy.mɑ̃s\ |
transhumance \tʁɑ̃.zy.mɑ̃s\ féminin
Parmi les facteurs locaux, nous citerons d’abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d’immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l’été, leur pâture.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Dès le printemps, Julien, accompagné de son chien Fax, emmène les chèvres gambader sur le terril. C'est la transhumance. Les biquettes se nourrissent des broussailles. Elles permettent l'entretien de la végétation de cette réserve naturelle.— (« Chevrettes du terril » dans le Dictionnaire amoureux du Nord, de Jean-Louis Fournier, Éditions Plon, 2018)
Fatigué en nage, il s’assit au pied d'un pin, et regarda les ruches qu'il venait de transhumer sur les bruyères des Landes. L’intérêt de cette transhumance était que si l’année se révélait favorable, il pouvait, en laissant ses ruches sur cet emplacement, faire deux récoltes. Une première sur la bruyère Erica, et l’autre sur la bruyère Callune.— (Pierre Jean Baptiste Isidore CHOQUET, Sur fond d'abeilles, Mon Petit Éditeur, 2011)
Ils sont partout. Il n’y a plus de moyen d’être seuls. Ils ont tellement peur d’être seuls qu’ils s’amassent, qu’ils forment des tas, des troupeaux, et que leur vie n’est plus, au ralenti, qu’une transhumance désespérée.— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 104)
Singulier | Pluriel |
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transhumance \tɹænz.ˈhjuː.məns\ ou \tɹɑːnz.ˈhjuː.məns\ |
transhumances \tɹænz.ˈhjuː.məns.ɪz\ ou \tɹɑːnz.ˈhjuː.məns.ɪz\ |
transhumance \tɹænz.ˈhjuː.məns\ ou \tɹɑːnz-\ ou \-ns-\ ou \-ˈju-\ transhumance \Prononciation ?\