vin chaud \vɛ̃ ʃo\ masculin
La messe finie, on rentrait vite à la maison sous les étoiles, on s’embarrait soigneusement, on soufflait sur la braise pour rallumer le feu et, à la lueur du calel, on mangeait les « bougnettes » arrosées de vin chaud, parfumé à la cannelle, au laurier et aux clous de girofle.— (Raoul Stéphan, Bécagrun, Paris : chez Albin Michel, 1935, 1re partie)
C’est l’hiver, avec des amis vous avez loué un chalet dans les Vosges et vous avez oublié de demander où était la réserve à bois. Pour survivre en chantant malgré le froid, vous allez préparer un vin chaud.— (La recette traditionnelle du Vin Chaud, )
Donc, il a parlé de l’œuvre du vin chaud. Il a bien fait; le vin chaud est une bonne chose, surtout quand ce breuvage réconfortant est administré aux soldats dans la proportion d'un saladier par morceau de sucre.— (Pierre Dac, L’Os à moelle : Organe officiel des loufoques, 2009, page 1059)
On a commandé du vin chaud. Le patron nous l’a servi tiédasse. J’ai jamais vu servir du vin chaud vraiment chaud, je sais pas comment ils se démerdent.— (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 220)
Vin chaud. Une concentration de convivialité virtuelle plane sur ces deux mots réunis. Sonorités. L’énergie vitale, astringente et nasale de vin s’épanouit dans le chuintement rond, rouge-orange de chaud. Vin chaud.— (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, pages 101-102)
(anciens termes régionaux)