à vos souhaits \a vo swɛ\
Voici ce qui se passe après un éternuement de l'un des élèves, Xiao Li. Un premier éternuement n'avait pas dérangé la conduite de l'interaction et avait simplement provoqué une marque de politesse “à vos souhaits”.— (Francine Cicurel, , « Hétérogénéité des dires dans une situation d'enseignement/apprentissage », dans Pratiques discursives et acquisition des langues étrangères : actes du Xe colloque international "Acquisition d'une langue étrangère : perspectives et recherches", Besançon, 19-21 septembre 1996, sous la direction de Marc Souchon, Presses Universitaires Franc-Comtoises, 1998, page 294)
Faut-il, aujourd'hui, continuer de dire « À vos souhaits » à une personne qui vient d'éternuer ? La réponse est non. En effet, cette personne espère sans doute que nul n'a rien remarqué, qu'elle n'a pas interrompu une conversation ou dévié sur elle-même l'attention due à celui qui, à ce moment-là, disait peut-être quelque chose d'important. En murmurant les mots « À vos souhaits » ou, pire, en les énonçant à haute voix, vous augmentez son embarras.— (Julien Lepers, Les mauvaises manières, ça suffit !, Éditions Michel Lafon, 2014)