écoper \e.kɔ.pe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Écoper l'eau d'un bateau.
D'ailleurs, ce qui est particulier à la politique de l’histoire sainte, c'est que, chaque fois qu'un personnage marquant fait quelque chose de mal, c'est toujours le pauvre peuple qui écope.— (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 131)
Dans la rue, les plus pauvres se lorgnent de travers : ce sont toujours les déguenillés qui « écopent ».— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
Quand il se trouvait, par hasard, qu’un d’entre eux fût compromis, en classe, dans une affaire de bavardage, discussion ou jeu défendu, il arrivait toujours, prenant un air de sainte-nitouche, à s’en tirer sain et sauf, tandis que les copains, eux, ne manquaient pas d’écoper pour lui.— (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Puis, c'est au tour des « bombeurs » de Bastia - Oliva, Christofari et Léoni. Déjà en prison depuis plusieurs mois pour de simples graffitis, ils écopent de peines de deux ans de prison avec sursis.— (Pierre Poggioli, FLNC années 70, Éditions DCL, 2006, page 126)
J'ai écopé du sale boulot.— (Sous-titres Breaking Bad)
(Recevoir un châtiment, une peine)
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