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à l’anglaise \a l‿ɑ̃.ɡlɛz\ |
à l’anglaise \a l‿ɑ̃.ɡlɛz\ invariable
Le cavalier qui monte un cheval de demi-sang anglais, est obligé toutes les fois que sa monture tombe sur le sol en exécutant le trot, de se soutenir sur les étriers pour éviter les secousses. — Cela s’appelle monter à l’anglaise.— (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
Si ce sont des chevaux de distinction, ayant une certaine dose de sang anglais, on les chausse avec de vieux fers à l’anglaise à leur passage à Nîmes ou tout autre ville, et on les dit originaires d’outre-Manche.— (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
On servait à la russe, en disposant les mets sur un guéridon devant le client avant de les offrir, et non à la française, en laissant le client se servir dans le plat qui lui était présenté, et moins encore à l’anglaise, en servant le client lors de la présentation du plat avec des couverts tenus en pince.— (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 132)
Cuisson des légumes à l’anglaise. — Ces légumes sont traités simplement à l’eau bouillante. Ils sont ensuite égouttés, séchés, dressés en timbale et servis accompagnés de coquilles de beurre. L’assaisonnement est fait par le convive lui-même. — Tous les légumes verts peuvent se traiter et se servir à l’anglaise.— (Auguste Escoffier, Le guide culinaire, Émile Colin et Cie, 1903, page 992)
Sauf les Blanchailles et les Withebaits, tous les poissons à frire doivent être d’abord trempés dans du lait salé, puis roulés dans la farine avant d’être plongés dans la friture ; exception faite, toutefois, pour les poissons qui sont panés à l’anglaise.— (Auguste Escoffier, Le guide culinaire, Émile Colin et Cie, 1903, page 392)