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(Date à préciser) Composé de à la, mordre, moi, le et nœud. Expression qui serait issue de la combinaison en argot de mordre (signifiant « regarder ») et de la connotation sexuelle de nœud.
En termes de matelotage : pour défaire un nœud mal fait, il faut y mettre les dents ; il n'y a donc aucune connotation sexuelle à cette expression. Ainsi, l'action de mordre un nœud de corde rendrait ce dernier plus serré (l'action de tenir un bout de corde dans sa bouche afin d'accentuer la force de traction sur le bout opposé de la corde et renforçant le nœud situé au milieu de cette même corde, ou alors le fait de mordre littéralement un nœud afin d'humidifier la corde qui en est le cœur, et renforcer ainsi la force de ce dernier), et donc plus complexe à dénouer. Cette métaphore expliquerait le caractère tordu et inextricable d'une situation donnée.
Maintenant, ne me fais plus perdre de temps avec tes vannes à la mords-moi le nœud et dis-moi vite ce que tu veux bouffer que j’aille me mettre au pieu.— (Tito Topin, 55 de fièvre, Série noire, Gallimard, 1983, page 41)
Je dis non à conneries ou à machin à la con, mais, comme je ne suis pas encore parfaite, il arrive que m’échappent des foutaises, couillonnades ou trucs à la mords-moi le nœud.— (Florence Montreynaud, Appeler une chatte ... Mots et plaisirs du sexe, Calmann-Lévy, 2004)
Toutes ces nuits de planque dans des bagnoles pourraves alors que vous pétiez dans la soie, ces centaines de crevures arrêtées et aussitôt relâchés par des juges à la mords moi le nœud. Qu’est-ce que j’y ai gagné ? Des nèfles !— (Jean-Jacques Michelet, Le poulet veille au grain, L'Harmattan, 2012, page 44)