épater \e.pa.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Épater un chien.
Elle se servait pour étaler la pâte d’une petite spatule de plastique qui ne manquait jamais de se briser sous la pression et qu’elle remplaçait alors par des allumettes dont elle épatait l’extrémité non soufrée.— (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)
Je me suis épaté lourdement.
En six coups de pied il fit rouler au milieu de la route les six grotesques fantoches, qui s’épatèrent sur la poudre avec ces gestes irrésistiblement comiques de marionnettes dont on a abandonné les fils.— (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, chapitre IV)
Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
Déjà quand j’étais petit garçon, répond Siméon, j’épatais mes parents en composant des itinéraires dans le jardin pour mes modèles réduits de voitures.— (Jacques Bens, Lente sortie de l’ombre, Stock, 1998, page 148)
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