alimenter \a.li.mɑ̃.te\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’alimenter)
Les provisions s’épuisèrent et l’équipage s’alimenta du produit de sa pêche.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
no 3 - Après cette période, s'alimenter pendant une semaine à peu près de la manière suivante :— (Docteur Pierre Vachet, Vivre mieux, rester jeune, éd. Grasset, 1958, 1975)
a - le matin : une assiettée de potage Julienne ou un fruit avec une tasse de café ou de thé peu sucré.
Et 84 % s’alimenteraient hors des heures de pointe s’il y avait des rabais.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 1er mars 2024, page 15)
Ce moulin donne son nom à un ruisseau qui alimente les moulins à blé de Suzy, de Maneux, de Tervannes et de Barthel et se jette dans l’Ailette à Suzy, après avoir fait la séparation des territoires d’Anizy-le-Château, de Lizy et de Wissignicourt.— (Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, Imprimerie nationale, 1871, p. 18)
Un groupe de trois générateurs dont un fournit la vapeur nécessaire au réchauffage de l'air dans les locomoteurs et dont les deux autres alimentent le chauffage de la gare et la bouillotterie pour le chauffage des trains.— (Revue générale des chemins de fer, éd. Dunod, 1900, vol. 23, part. 2, p. 534)
Aucune classe d'hommes n’alimenta de plus de victimes les bûchers du moyen âge. Les Vaudois d’Arras eurent leurs martyrs, comme ceux de Lyon.— (Jules Michelet, Tableau de la France, dans le vol.2 de Histoire de France, Hetzel, 1831 — éd. Paris : Les Belles Lettres & Offenbourg/Mayence : Lehrmittel, 1947, p.65)
Un aqueduc du IIe siècle, long de 3 km amenait l’eau de la fontaine Bonnet pour alimenter des thermes gallo-romains, situés à un carrefour des voies antiques près de l’actuel presbytère d’Arthon.— (Le Petit Futé Loire-Atlantique 2012-2013, p.119)
Aussi, pour alimenter d’hommes ses casernes, pour donner des valets aux officiers, des tueurs à la société bourgeoise, Napoléon, organisateur du despotisme en France, imagina le service obligatoire, les armées permanentes ignorées jusqu’à lui.— (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
Ces matières alimentaient l’incendie.
Les journaux et les magazines qui alimentaient les cerveaux américains (car les livres, sur ce continent impatient, n’intéressaient plus que les collectionneurs) devinrent instantanément un feu d’artifice .— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
La société Cockerill tenait à alimenter les hauts fourneaux de son usine de Rehon, dans le bassin lorrain, de manière optimale.— (Alain Schärlig, Décider sur plusieurs critères, 1985)
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