alléguer \a.le.ɡe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La famille allégua la nécessité d’un voyage subitement ordonné par le médecin de la maison qui trempa dans cette excuse nécessaire ; .— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Alléguons de nouveau Tocqueville : on ne peut à la fois être désigné par les siens et leur en imposer.— (Paul Veyne, L'Empire gréco-romain, Éditions du Seuil, 2005)
Je fis au capitaine des remontrances sur sa conduite imprudente . Il chercha à s’excuser en alléguant des raisons plus ou moins absurdes, ….— (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
Il n’y a aucune exagération à alléguer que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les populations se trouvaient approvisionnées plus qu’à leur suffisance,.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 407 de l’édition de 1921)
On alléguera que tout de même quelque chose avait été fait. Soit ! bien peu de chose. Et, à ce peu de chose il fallut renoncer.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
J’alléguai mille causes de retard ; je fis ressortir l’utilité de continuer à D*** quelques cours que je n'avais pu suivre à Gottingue ; .— (Benjamin Constant, Écrits littéraires (1800-1813), éd. M. Niemeyer, 1995, p.134)
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