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Il était midi. Le soleil de mars, encore blanc, ardait.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 74)
Dans le fauteuil à droite, le père tisonnait. Dans le fauteuil à gauche, la mère tisonnait et à mesure que le feu ardait, la cotille de Caty montait, mon pantalon descendait.— (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 202)
Le désir qui, des jours durant et des nuits, arde au creux du corps, au fond du cœur et monte en boule étreindre la gorge.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
J'eus la tentation de pleurer mais mes larmes séchaient au feu d'une indignation qui ardait dans tout mon être.— (Jean-Christophe Rufin, Le tour du monde du roi Zibeline, Gallimard, Folio 2017, page 155)
Mal feu arde, ma mère, le manteau d'or fin quand du vivant de mon père j'ai un beau-père en vie. — (Anonyme, Romance du Comte allemand, dans Les vieux auteurs castillans,V. 2, 1862, page 347)
Je n’en peux plus, holà, je suis dans un état à périr, mon ami, j’arde, je me consume, et mes entrailles fument.— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
« Ardez un peu cette mauricaude, il lui faut des marquis pour l’aider à descendre de charrette, » fit intérieurement la Sérafine dans un style peu digne du ton maniéré et précieux qu’elle affectait en parlant ; mais le dépit, entre femmes, emploie volontiers les métaphores de la halle et de la grève, fussent-elles duchesses ou grandes coquettes.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
— Ardez ce gros goulu ! Ce n’est pas pour tes babines que mes pommes mûrissent…— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
De l’ancien français ardre avec une terminaison du premier groupe ou descendance d'une forme normande *ardeir (ardoir est bien attesté ailleurs dans le domaine d'oïl) comme les autres verbes de l'ancien normand en -eir (ailleurs en oïl -oir) ont été écrit le plus souvent en -er en brayon et en rouennais dès le XVIIe siècle (dans la Muse normande notamment, ce qui donne par exemple vouler, pouver, aver etc.). Ce mot vient du latin ardere, infinitif de ardeo.