Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot ave. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot ave, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire ave au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot ave est ici. La définition du mot ave vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deave, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Ce malheureux, qui a été pendu par vous aujourd’hui, a désiré que je vinsse dire au pied du gibet cinq pater et cinq ave pour le salut de son âme.— (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
Sur des âmes comme celles du vétérinaire, l’on était sûr de travailler avec un bénéfice apostolique, et pour ainsi dire sans effort. C’était autre chose que ces créatures infirmes qui venaient dire une fois par semaine avant l’heure de la soupe : « Mon père, j’ai trompé mon homme avec le Léon Corenpot », et qui s’en allaient tranquillement après avoir pris une commande d’ave, de pater et de confiteor.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96.)
« Vous direz cinq pater et cinq ave pour votre pénitence. Allez en paix. » Cinq pater et cinq ave ; n’avait-il pas entendu, pas compris mes fautes ? « Oh ! la prochaine fois, la prochaine fois, je lui dirai… »— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 203)
D’entre les doigts, déjà raidis, elle retire l’objet, grain par grain, le glisse dans son sac d’où elle sort, pour échange, son propre chapelet, bon article d’usage, en noyaux d’olives rappelant aux âmes pieuses les affres du jardin des Oliviers, bénit au surplus — ce qui est douteux pour l’autre — et encore tout chaud de ses ave.— (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 38)
Les gentils cons qui décrétaient le Bien et le Mal comprenaient qu’un garnement tirât les cheveux d’une fillette, pas qu’il lui roulât un patin ! Sœur Marie me le fit bien savoir ! Purification de ma bouche vilaine par la cascade d’ave au pied de saint Joseph.— (Pierre-Robert Leclercq, Les Gabyandre, Librairie Fayard, 1978)
De votre femme, personne bien conservée, mais dont l’âge a été l’objet de mûres réflexions et d’un long examen de la part des aves et ataves de votre gendre.— (Honoré de Balzac, Petites Misères de la vie conjugale, 1830-1846)
De avere[1], dont c’est l’impératif, et dont il a conservé l’ancienne signification de « être en bonnes dispositions, se réjouir ». Au lieu de ave les manuscrits et les inscriptions ont souvent have, et c'est là, selon Quintilien, la vraie prononciation. Comme olus, il a perdu son aspiration initiale.
Ave Maria, gratia(e) plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui Iesus.
Je vous salue, Marie pleine de grâce(s). Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.