Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot banque. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot banque, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire banque au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot banque est ici. La définition du mot banque vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition debanque, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(XVe siècle) Du moyen français banque, de l’italien banca (« table de comptoir ») (puis « établissement de crédit »). Les banquiers lombards du nord de l’Italie accomplissaient leur travail dans des lieux ouverts et s’installaient sur des bancs. Autre origine : le mot allemand Bank dont le féminin était banque[1].
(Date à préciser)(Sens 11) Dérivé de banc (comme dans saltimbanque), au sens de tréteau ; le vocable est associé au théâtre de foire, et à son charlatanisme[2].
Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; .— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
Il fut démontré qu'il avait touché pour ne rien dire des agissements d'une banque, laquelle, comme toutes les banques, des plus falotes aux plus omnipotentes, saignait cruellement le troupeau des épargnants cupides et malfaisants.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
Le crédit conso n'est plus en effet seulement l'affaire des filiales spécialisées des banques, des hypermarchés ou des constructeurs automobiles. De nouveaux acteurs sont apparus : les banques en ligne, notamment, qui désormais s'intéressent toutes à ce produit.— (Éric Dumont, Assurance - Banque - Gestion de patrimoine : 6 cas de management stratégique, tome 2A, INSEEC U /La Charte, 2019)
Faire une bonne, une mauvaise banque, gagner ou perdre en tenant le jeu.
Faire sauter la banque, gagner tout l’argent que le banquier a mis au jeu.
Le découragement qui n’est jamais de longue durée chez le joueur, a suscité l’idée de forcer la banque à paroliser en organisant contre elle des martingales.— (La roulette et le trente-et-quarante, 1883, page 241)
Moi, je vais tailler une banque au baccarat. Depuis que Margot m'a lâché, je dois être en veine, à moins que le proverbe...— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 216)
– J'avais donc la banque. Bon. Je donne, après avoir réclamé l'égalité des tableaux., naturellement.— (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 176)
La Banque, qui à l'origine s'appelait Banco, est l'un des plus anciens jeux de cartes pratiqués en France, avant d'envahir l'Europe. Comme son nom l’indique, il est d'origine italienne et il pénétra en France sous Charles VIII, à la suite de guerres d'Italie.— (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page 45)
Angelo trouva un magasin de drapier ouvert. À travers la vitrine, il vit même un monsieur bien habillé, assis sur une banque à mesurer le drap.— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 210)
(Régionalisme)Étal, comptoir chez un commerçant ou dans une bibliothèque.
— Quel magnifique tableau ! — Nous le mettrons au musée… — De Versailles ? — Non, de Paris… — Ah ! oui… à l’Exposition ! — Et nous inscrirons sur le livret cette notice… — Non ! pas de banque ! pas de réclame !— (Eugène Labiche, Le Voyage de monsieur Perrichon, 1860, acte III, scène 8. L’édition de 1985 précise « Ce texte est conforme à l’édition originale ; cependant les graphies ont été modernisées. »)