boire un coup \bwa.ʁ‿œ̃ ku\ (se conjugue → voir la conjugaison de boire)
Tout s'est déroulé comme d'habitude : on a récupéré le fric, on l'a laissé à l'hôtel, et on est sortis fêter le succès, tu sais, le truc typique, d'abord en allant dîner, et puis boire des coups jusqu'à pas d'heure. Comme toujours.— (Ramon Palomar, 60 kilos, Éditions Prisma, 2013, chap. 11)
Hervé et Florence burent un coup, échangèrent avec nous quelques idées, pendant une paire d'heures.— (Pascal Le Rest, Ethnographie d'un parcours adolescent: La marche du temps, Éditions L'Harmattan, 2010, p. 19)
Et quand il eut ainsi visité toutes ses batailles, et ses gens admonestés et priés de bien faire la besogne, il fut heure de haute tierce si se retrait (retira) en sa bataille, et ordonna que toutes gens mangeassent à leur aise et bussent un coup.— (Les Chroniques de Jean Froissart, chap. 284 (année 1346), dans la Collection des Chroniques nationales française du XIIIe au XVIe siècle, édités par J. A. Buchon, tome 2, Paris : chez Verdière & chez J. Carez, 1824, p. 351)
Plus embrocha trois Thraciens,— (« Le Virgile travesti », livre 10, 1648-1653, dans les Œuvres de Monsieur Scarron, tome 10, Amsterdam : chez j. Wetstein & G. Smith, 1737, p. 114)
Avec autant d'Ismariens,
Tous à la fois d'une enfilade,
Dont il fit plus d'une gambade:
Six embrochez de bout en bout
Méritoient bien qu'il bût un coup.