c’est du gâteau \s‿e dy ɡa.to\
Dans mon temps non, mais maintenant que le capitalisme est bien en selle et que le recrutement de la main-d’œuvre est relativement aisé, je dirais même que c’est du gâteau !— (Jean Boisvert & Daniel Maltais, Les grands esprits du management, Presses Université du Québec, 1994)
Trouver une filière, prendre le maquis, risquer la délation, demandait un effort qui outrepassait, selon moi, son courage. Là, « c’était du gâteau », il n'y avait qu'à traverser la rue pour être accueilli à bras ouverts.— (Pierre Temin, Justice drôle ou drôle de justice : c'était du temps d'Émile Pollak, chap. 7 : Mariani, Éditions Autres Temps, 1996)
— Ne t'inquiète pas, ce sera du gâteau, ajoute Simon, et pour conclure. Sympathique petite bonne femme, non ?— (Christian Stryckmans, Vindicta, Éditions Publibook, 2007, p. 118)
Et bien que ce soit du gâteau d'entrer dans l'État libre, je mettrai ma main à couper qu'ils t'arrêtent si tu tentes de retourner aux États-Unis. Ne serait-ce que pour les arriérés d'impôts – avec intérêts et pénalités cumulés.— (Lionel Shriver, Les Mandible : Une famille, 2029-2047, traduit de l'américain par Laurence Richard, Éditions Belfond, 2017)