coiffeur

(Date à préciser) Dérivé de coiffer, avec le suffixe -eur.

coiffeur \kwa.fœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : coiffeuse)

1. Personne dont le métier est de couper et coiffer les cheveux, et éventuellement la barbe.
   • Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui. Chacun emporte son savon, son blaireau, son rasoir, et lui n’a guère qu’à regarder, mais enfin on se rase chez un coiffeur. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
   • Une très grande partie des ressources réunies par nos ménages du XX^e siècle passe en oripeaux inutiles, en colifichets, en fioles, en brimborions, en honoraires de coiffeurs, en cosmétiques. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
   • J’ai encore aujourd’hui du mal à considérer que les fleuristes et les coiffeurs ne sont pas des parasites, qui vivant de l’exploitation d’une nature qui appartient à tous, qui accomplissant avec force simagrées et produits odorants une tâche que j’effectue seule dans ma salle de bains avec une paire de ciseaux bien coupants. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 231)
2. (Par métonymie) Salon de coiffure.
   • Du 10 au 19 juillet, création du plateau piétons devant le coiffeur Récré A Tif’s. — (site www.lemessager.fr, publié le 19 avril 2017)
   • Une camionnette EDF bleue se stationne devant le coiffeur du début de la rue Colbert. — (site clg-anatole-france-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/spip.php?article473, 10 juillet 2013)
3. (Familier) (Sport) Joueur qui est habituellement remplaçant.
   • Les coiffeurs avaient des tripes. — (site www.tahiti-infos.com)

Dit-on « Il faudrait que j’aille chez le coiffeur. » ou « Il faudrait que j’aille au coiffeur. » ? Les deux se disent, mais traditionnellement, seule la première construction est considérée comme correcte par les grammairiens prescriptifs. Il faut cependant remarquer que la seconde construction est parfaitement logique quand on utilise le sens métonymique de « salon de coiffure » : en effet, il s’agit alors d’une construction classique au + complément de lieu (comme par exemple je vais au lycée). Pour une discussion très complète de ce point, voir ce livre de Jean-Claude Milner, Introduction à une science du langage, qui explique pourquoi aller au coiffeur est non seulement logique mais aussi moins ambigu.

• coupe-tifs (familier)
• figaro (familier)
• friseur (Désuet)
• kéffeur (populaire) (Québec)
• merlan (argotique)

• permanentiste

• barbier

• coiffeur figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : cheveu.

• France : écouter « coiffeur  »
• France (Occitanie) : écouter « coiffeur  »
• France (Lyon) : écouter « coiffeur  »
• France (Vosges) : écouter « coiffeur  »
• (Région à préciser) : écouter « coiffeur  »
• France (Vosges) : écouter « coiffeur  »
• (Région à préciser) : écouter « coiffeur  »
• Suisse (Lausanne) : écouter « coiffeur  »
• Aude (France) : écouter « coiffeur  »
• Somain (France) : écouter « coiffeur  »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• coiffeur sur l’encyclopédie Wikipédia
• coiffeur sur le Dico des Ados

Emprunt au français coiffeur, de l’ancien français coife, du latin cofia.

coiffeur \kwɑː.ˈfɜː\ (pour une femme, on dit : coiffeuse)

1. Coiffeur.

coiffeur \kwɑː.ˈfɜː\

1. Coiffure.
   • “You might say that, my man.” Lamarck took out a black plastic comb to readjust his coiffeur. “Why do you ask?” — (Tom Clancy, Without Remorse, 1993)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

   • La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• coiffure

(Date à préciser) Du français coiffeur.

coiffeur \Prononciation ?\ masculin (pour une femme, on dit : coiffeuse)

1. Coiffeur.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

En 2013, ce mot était reconnu par^[1] :

• 87,4 % des Flamands,
• 85,1 % des Néerlandais.

• Pays-Bas : écouter « coiffeur  »