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Le chevalier avait à peine terminé son court repas, que son domestique lui annonça que cinq hommes, conduisant chacun un coursier barbe, désiraient lui parler.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Il se faisait déjà tard, et l’on devait repartir le matin de très-bonne heure, car le château de Bruyères était assez éloigné, et si un cheval barbe peut, par les chemins de traverse, franchir aisément une distance de trois ou quatre lieues, un chariot pesamment chargé et traîné sur une grande route sablonneuse, par des bœufs déjà fatigués, y met un espace de temps beaucoup plus considérable.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Le grand vizir vient de m’envoyer un joli cheval tout harnaché à l’arabe. C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe.— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau, jointes à sa longue barbe et sa chevelure flottante, lui donnaient un air martial et terrible.— (Caret, Archipel de Mangaréva (Iles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
Cet homme, sans chaperon et sans veste, au regard abruti, à la barbe et aux sourcils tachetés de plâtre, c’était son père!— (Saintine, Une maîtresse de Louis XIII, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1858, page 78)
Zèphe lançait la nouvelle que la barbe du saint Joseph en pierre, dressé devant l’église, avait poussé de cinq centimètres dans la nuit, et il y voyait le signe que la mairie allait passer au parti de l’ordre et de la décence.— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 182.)
Mais le maître des Hautes Héez dédaigne toute convenance. Qu’il garde sa barbe toute entière, mais qu’il la cultive. Elle lui donne l'air d’un Robinson, d’un homme des cavernes, voire d’un hors-la-loi:— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Avec des moustagaches et une barbe de plusieurs jours, on donnait l'impression d'arriver d'un maquis sud-américain.— (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Parigramme, 2007, page 161)
Il y a un siècle à peine, en France, seuls étaient glabres les hommes d’Église et les domestiques. Barbes fluviales des socialistes et des anarchistes, favoris des libéraux et des maitres d’hôtel, impériale des bonapartistes, rouflaquettes des apaches, les visages affichaient les convictions politiques et les conditions sociales.— (Dominique Jamet, Halte peau lisse !, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, page 92)
(Zoologie) Longs poils que certains animaux ont sous la mâchoire inférieure ou de chaque côté du museau.
Les grandes cornes qui surmontent la tète du bouc, et la longue barbe qui est suspendue à son menton, lui donnent un air bizarre et équivoque.— (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Œuvres complètes, tome 3, page 602, Furne & Cie, Paris, 1842)
(Ornithologie) Chacun des filaments implantés de chaque côté du tuyau des plumes des oiseaux.
L’ensemble des barbes situées du même côté du rachis de la plume est appelé vexille.
Le pauvre homme avait fermé ses livres et, de la barbe de sa plume, s’amusait à chatouiller le museau blanc de Finet.— (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 29)
Ce nez, remarquable par sa masse, sa forme et sa coloration, attira légitimement l’attention de la fée, car elle saisit ma plume d’oie, qui s’élevait comme un panache au-dessus de l’encrier, et elle promena sur mon nez les barbes de cette plume.— (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 98)
Irrégularité sur les bords d'une feuille de papier non massicotée.
Je m’assis sur un banc pour toucher, pour regarder le cadeau qu’il venait de me faire : une feuille d’un beau papier épais, aux barbes pointues, couverte de signes violets.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 297)
Bandes de toile fine garnie de dentelles qui ornait certaines coiffes de femmes.
Sur les panneaux, des emblèmes religieux, sculptés dans des écussons de coquilles et de rocailles, faisaient songer aux bourgeoises de l’ancien temps qui vinrent incliner là leur bonnet à hautes barbes de dentelle et laver à cette piscine symbolique leur âme ménagère.— (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 116)
(Métallurgie) Filament monocristallin qui se développe à partir d’une surface métallique et dont la résistance à la rupture est très élevée.
(Sens figuré) Personne particulièrement ennuyeuse, qui barbe ceux qu’elle côtoie.
Je demandais à mon père : « Comment supportes-tu cette barbe ? » Car Pailleron donnait des « dîners d’hommes » et je ne me représente jamais sans horreur ce genre de volupté secrète, également chère à Dumas fils et à quelques autres.— (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 113)
fausse barbe (se dit par extension de quelqu'un qui sous couvert d'homme de confiance représente en fait la partie adverse ou espionne pour la partie adverse)
ne pas avoir de barbe au menton (se dit d’un jeune homme quand il veut faire des choses qui demandent plus de maturité, plus d’expérience qu’il n’en peut avoir à son âge)
Son barbe cordouan, rétif, faisait des voltes Et hennissait.— (Hérédia, Les Trophées, 1893, page 198)
Une d’Este riche de six millions peut mettre un chapeau à grands bords et à plumes, brandir sa cravache, presser les flancs d’un barbe et venir, amazone brodée d’or, suivie de laquais, à un poète en disant : « J’aime la poésie. »— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
↑« L’organisation de la clandestinité vaudoise », Religion et exclusion XIIe-XVIIIe siècle, Gabriel Audisio, presses universitaires de Provence https://books.openedition.org/pup/6785?lang=fr.