coquer \kɔ.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Guignol - Ah ! maître ; faites vite... mes yeux n'y voient plus.. Si quelqu'un m'apportait une bonne soupe mitonnée, je le coquerais sur les deux joues.— (« Le château mystérieux », acte 1, scène 3, dans le Théâtre lyonnais de Guignol, tome 2, par Laurent Mourguet & Louis Josserand, chez N. Scheuring, 1870, p. 209)
— Que veux-tu, mon ami ? je ne suis pas sorcier, si l'on ne t’avait pas coqué (dénoncé), je ne viendrais pas interrompre ton sommeil.— (Mémoires de Vidocq, chef de la police de sureté, jusqu'en 1827, tome 3, Paris : chez Tenon, 1829, p. 203)
Parce que, moi, je sens avant Emmanuel quand il y a une poule dans le quartier prête à se laisser coquer par lui.— (Francis Didelot, La rançon, Librairie des Champs-Élysées, 1976)
Il la coquait sans arrêt comme s'il avait hâte de rattraper des années d’abstinence forcée et elle s'amusait plus de ce qu'elle tenait pour des gamineries de bougre trop savant, qu'elle ne jouissait vraiment.— (Raphaël Confiant, Le nègre et l'amiral, Éditions Grasset & Fasquelle, 1988, chap. 5)
On note aussi la différence de vocabulaire utilisée en fonction de la signification profonde de l'acte : “ Mais je ne veux pas la coquer ! J'ai envie de lui faire l'amour : nuance ! ” (Dracius 159).— (Nouvelles études francophones - NEF, vol. 22, Conseil international d'études francophones (CIÉF), 2007, p. 179)
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