coquer

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot coquer. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot coquer, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire coquer au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot coquer est ici. La définition du mot coquer vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition decoquer, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Dérive peut-être de côcher (copuler, couvrir une femelle, en parlant d'un oiseau).

Verbe

coquer \kɔ.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Lyonnais) (Familier) Embrasser ; faire une bise, un bisou ou un baiser.
    • Guignol - Ah ! maître ; faites vite... mes yeux n'y voient plus.. Si quelqu'un m'apportait une bonne soupe mitonnée, je le coquerais sur les deux joues. — (« Le château mystérieux », acte 1, scène 3, dans le Théâtre lyonnais de Guignol, tome 2, par Laurent Mourguet & Louis Josserand, chez N. Scheuring, 1870, p. 209)
  2. (Argot) (Vieilli) Dénoncer, en parlant de quelqu’un.
    • — Que veux-tu, mon ami ? je ne suis pas sorcier, si l'on ne t’avait pas coqué (dénoncé), je ne viendrais pas interrompre ton sommeil. — (Mémoires de Vidocq, chef de la police de sureté, jusqu'en 1827, tome 3, Paris : chez Tenon, 1829, p. 203)
  3. (Par extension) (Argot) Arnaquer, en parlant de quelqu’un.
  4. (La Réunion) (Guyane) (Familier) (Sexualité) Baiser ; sauter.
    • Parce que, moi, je sens avant Emmanuel quand il y a une poule dans le quartier prête à se laisser coquer par lui. — (Francis Didelot, La rançon, Librairie des Champs-Élysées, 1976)
    • Il la coquait sans arrêt comme s'il avait hâte de rattraper des années d’abstinence forcée et elle s'amusait plus de ce qu'elle tenait pour des gamineries de bougre trop savant, qu'elle ne jouissait vraiment. — (Raphaël Confiant, Le nègre et l'amiral, Éditions Grasset & Fasquelle, 1988, chap. 5)
    • On note aussi la différence de vocabulaire utilisée en fonction de la signification profonde de l'acte : “ Mais je ne veux pas la coquer ! J'ai envie de lui faire l'amour : nuance ! ” (Dracius 159). — (Nouvelles études francophones - NEF, vol. 22, Conseil international d'études francophones (CIÉF), 2007, p. 179)

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « coquer  »
  • Vosges (France) : écouter « coquer  »
  • Somain (France) : écouter « coquer  »

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Références

  • Chaon Grattepierre, Le littré du Gourguillon : dictionnaire français-lyonnais à l'usage de ceux qui veulent parler et écrire correctement, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2003, p. 94