Singulier | Pluriel |
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coudrier | coudriers |
\ku.dʁi.je\ |
coudrier \ku.dʁi.je\ masculin
On prétend que les branches du coudrier servent à découvrir des sources, des trésors cachés, et les mines : cette branche qu’on tient dans la main est appelée par les charlatans baguette divinatoire, et elle a, disent-ils, des mouvemens qui marquent où sont ces sources et ces trésors ; mais ces prétendues propriétés sont fabuleuses; elles doivent être regardées comme de véritables charlataneries.— (Félicité de Genlis, Les Jeux champêtres des enfants et de l’île des monstres, 1821, p.122)
coudrier Réconciliation. — Le coudrier est simplement l’arbre qui produit la noisette ; il a été chanté dans tous les temps, car la jeunesse va volontiers cueillir, non-seulement la fraise, mais la noisette, qui rime agréablement avec coudrette. Le coudrier est aussi le caducée du moins caduc des dieux, Mercure, le dieu du commerce, de l’union, de la paix et de la réconciliation.— (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d'oiseau, 1858, page 34)
Derrière les chiens à courre, un buisson de coudrier s’écarta, livrant passage au cheval brun, noir de sueur, de Danilo.— (Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix, 1865- 1869)
; au pied des cornouillers étoilés d’or pirouettaient les premiers lapins, et le vent plus mou depuis quelques jours seulement, sentait les pollens volés aux coudriers.— (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
J’examinai la baguette qui me parut taillée dans une menue branche de coudrier. C’est, me dis-je, une baguette de fée ; conséquemment la dame qui la tient est une fée.— (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 96-97.)
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