déferrer

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot déferrer. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot déferrer, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire déferrer au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot déferrer est ici. La définition du mot déferrer vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dedéferrer, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Français

Étymologie

(Date à préciser) → voir dé-, fer et -er

Verbe

déferrer \de.fe.ʁe\ ou \de.fɛ.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Dégarnir une chose du fer qui y a été appliqué.
    • Déferrer une caisse.
    • Déferrer une porte, une roue.
    • Ce lacet s’est déferré.
  2. (En particulier) Ôter les fers (d'un animal).
    • Lorsqu'on mènera l'étalon à la jument, il faudra le panser auparavant, cela ne fera qu'augmenter son ardeur ; il faut aussi que la jument soit propre et déferrée des pieds de derrière, car il y en a qui sont chatouilleuses et qui ruent à l'approche de l'étalon — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 526)
    • Le cheval de Glenarvan se trouvait déferré des pieds de devant. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
    • Malheur ! Le cheval s’est déferré et s’éclope. Il ne veut plus aller ; on lui a donné trop de besogne. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • C’est aux chevaux qu’on voit les souffrances de la cavalerie. Ceux des trompettes du 2e dragons étaient dans un état pitoyable. Deux sur trois étaient déferrés. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 20)
  3. (Sens figuré) (Familier) Rendre muet ; déconcerter ; interdire.
    • Il étoit assez sujet aux vents. Un jour il fut obligé de sortir en grande hâte du cabinet de Marie de Médicis ; mais il ne put si bien faire qu’elle n’entendît le bruit. Elle lui cria : « Lho sentito, segnor mareschal. » Lui, qui ne savoit pas l’italien, lui répondit sans se déferrer : « Votre Majesté a donc bon nez, madame ? » — (Gédéon Tallemant des Réaux, Henri IV, dans Les Historiettes, texte établi par Monmerqué, de Chateaugiron, Taschereau, Paris : chez A. Levavasseur, 1834, tome 1, page 23)
    • Tout ce que put faire Lucien, ce fut de frustrer l’attente de ce fougueux partisan des jésuites et de Henri V, qui voulait le confesser, et ne parvint tout au plus qu’à lui adresser, sans être interrompu ni contredit, une foule de phrases inconvenantes ; mais, comme un véritable apôtre, Du Poirier semblait accoutumé à cette absence de réponse, et n’en eut l’air nullement déferré. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
  4. détacher de l'hameçon.
    • Le dégorgeoir pour déferrer le poisson qui a avalé trop profondément l'hameçon (La grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une Société de savants et de gens de lettres, Volume XXVI, 1885, p. 201a)
    • Nous pêchions à la mouche artificielle et l'on passait littéralement plus de temps à déferrer les poissons qu'à les prendre. (Revue des eaux et forêts, 1898, Volume XXXVII, p. 225)
    • Elle m'aide à déferrer le poisson (Joseph Delteil, Choléra, R. Morel, 1969 p. 18)


Traductions

Prononciation

  • \de.fɛ.ʁe\ ou \de.fe.ʁe\
  • France (Lyon) : écouter « déferrer  »
  • Cornimont (France) : écouter « déferrer  »
  • Vosges (France) : écouter « déferrer  »


Homophones

\de.fe.ʁe\ :

Références